À l’heure où s’ouvre la COP 26 à Glasgow, où le dernier rapport du GIEC fait le constat, amer, d’un irrémédiable réchauffement de la planète de 2 degrés et d’une terre quotidiennement malmenée, il nous faut, à notre mesure, agir…
Certes les pouvoirs publics progressivement, trop progressivement peut-être, prennent des décisions pas encore trop contraignantes pour, par des gestes politiques et législatifs, réguler les comportements des industries, des administrations, mais aussi des citoyens…mais, très modestement, et assurément dès aujourd’hui chacun d’entre nous à différents niveaux peut contribuer…
Engagement pour lequel nous, Jour après jour, œuvrons, soit celui de la maîtrise de nos déchets d’emballage.
Rappelez-vous le fameux 7e continent au cœur de l’océan Pacifique (3,5 millions km2 composé de plastiques à 90%, 80% de ces déchets provenant de la terre, donc de nous, via les fleuves).
Si indéniablement le plastique dans le monde alimentaire joue un rôle de premier plan encore faut-il qu’il soit utilisé avec parcimonie sans sombrer dans des suremballages coûteux qui plus est avec des matières non recyclables privilégiant trop leportionnement individuel.
En effet, les performances de l’emballage permettent aujourd’hui une meilleure et plus longue conservation des aliments que par le passé, certes, mais, problème majeur leur unique utilisation la plupart du temps le considère comme jetable…et là apparaît le problème soit celui d’un incommensurable volume de déchets non recyclables, etmalgré les engagements pris à l’échelle mondiale, nos rejets de plastique continuent malgré les réductions engagées.
Au Canada, présentement ce ne sont que 6% de nos 3 millions de tonnes de nos rejets plastiques que nous recyclons… 2030, l’objectif instauré par le fédéral d’un zéro déchet plastique est encore loin*, celui de Montréal, pour la fin du plastique à usage unique en 2023 est largement plus ambitieux et doit nous motiver.
Encourageons l’usage de plastiques écoresponsables, prônons l’usage de contenants type bocaux, papier brun même le traditionnel Tupperware inusable, encourageons la consommation en vrac qui, en plus de répondre au juste besoin de produits, luttant ainsi contre l’autre fléau qu’est le gaspillage alimentaire, offre une alternative réellement responsable et au final économe.
Finalement, le meilleur des déchets n’est-il pas celui que l’on ne produit pas ? Ceci est aussi un autre de nos engagements !
*Annick Poitras L’Actualité septembre 2020